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Situation générale du marché

Ici vous pouvez vous faire une idée d'ensemble de la situation générale de l'économie française. Cette partie vous aidera à comprendre le marché du travail, le développement actuel en ce qui concerne les secteurs porteurs, le SMIC, la croissance et le taux de chômage.

La situation générale de l’économie française

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En raison de la mauvaise situation économique dans la zone euro et de la faiblesse de la demande mondiale, de nombreuses personnes pensent qu'il ne vaut pas la peine de réfléchir à un déplacement vers la France ou même de poursuivre une carrière dans ce pays, car il est actuellement moins bien positionné économiquement que l'Allemagne. Ces derniers temps on peut surtout lire ou entendre de mauvaises nouvelles : Le chômage est à un niveau record…, les dettes augmentent…, le déficit commercial se détériore …, etc. Cependant, l’économie française offre beaucoup de caractéristiques et de qualités positives notamment en matière de coopération allemande. La France a des atouts non négligeables comme par exemple une démographie qui monte, des secteurs porteurs qui sont en pleine croissance, de grandes entreprises, une infrastructure solide et une main-d’œuvre qualifiée et productive. Ensemble l’Allemagne et la France ont un potentiel unique, car elles représentent la fondation de l’UE et elles sont toujours les leaders européens de l'échange de main-d'œuvre. En ce moment (2013) la France est la 5ème puissance économique mondiale derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne est devant le Brésil. [1] Ceux qui poursuivent sciemment une carrière germano-française, ont de bonnes chances de trouver des postes intéressants. Dans ce qui suit, la situation économique et actuelle est présentée et expliquée plus en détails au moyen de faits et de chiffres.

Des secteurs économiques:

Comment peut-on les définir ? L’expression « secteur économique » regroupe deux définitions. D’ un point de vue macroéconomique on classe l’ensemble de l’activité économique en trois grands secteurs économiques fondamentaux : le secteur primaire, secondaire et tertiaire.

Le secteur primaire correspond aux activités liées à l’exploitation des ressources naturelles. Il comprend l’agriculture, la pêche, les mines, l’exploitation forestière. Le nombre des actifs dans ce secteur diminue depuis des dizaines d’années et le secteur se porte mal.

Le secteur secondaire correspond aux activités liées à la transformation des matières  premières qui sont issues du secteur primaire et comprend l’industrie (du bois, l’aéronautique, l’électronique etc.) et la construction.

Le secteur tertiaire regroupe toutes les activités économiques qui ne font pas partie du secteur primaire ou secondaire. Le secteur est en pleine croissance et contribue le plus au succès économique de la France. Il s’agit du secteur des services. On distingue le secteur marchand et non-marchand. Les services qui sont considérés comme marchands sont par exemple les services dans le commerce, le transport ou les activités financières. Les services non-marchands comprennent l’éducation, la santé, la justice ou la sécurité, etc.

D’un point de vue microéconomique on subdivise ces trois grands secteurs  en de nombreux secteurs qui regroupent des familles de produits ou des types d’activités professionnelles ou industrielles formant un ensemble cohérent. Comme exemples on peut y mentionner le secteur automobile, informatique ou des télécommunications.

Le tableau montre la répartition de la main-d'œuvre pour les secteurs économiques en France de 2000 à 2010. Dans le diagramme suivant on peut voir que l’économie française est principalement une économie de services : Le secteur tertiaire se porte bien et est le secteur le plus important où la plupart des gens travaillent (74,5 %). Le secteur primaire se réduit et n’occupe que 2,9 % de la population active. Le secteur secondaire représente environ 22, 2 % des actifs et reste toujours très important en France.

Secteur Diagramm

Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres de STATISTA

Les secteurs porteurs

Les secteurs porteurs sont la gastronomie, le luxe, le tourisme et le transport. Les produits français haut de gamme (les parfums, la maroquinerie, les vins, la mode) sont très demandés, particulièrement en Asie. Malgré la crise économique le secteur automobile (Michelin) et aéronautique (Dassault, Safran) restent le point fort de l’industrie française. De plus, les secteurs à forte valeur ajoutée sont l’électronique (Thales), l’industrie pharmaceutique (Sanofi), l’agroalimentaire (Danone, Lactalis) et l’énergie (Total, EDF).[2] En générale, on peut résumer que dans les prochaines années, les grands secteurs porteurs qui vont exploser ou qui vont poursuivre une croissance sont aussi : le développement durable (le recyclage et les maisons bioclimatiques, les nouvelles énergies, etc.), les services aux personnes et aux entreprises (ici spécialement le marché des séniors), les technologies numériques, le tourisme, le BTP et le marché du luxe. [3]

Le marché du travail en France

Même si on peut penser que les carrières binationales sont considérées comme courantes au regard de la mondialisation et de la coopération économique étroite franco-allemande, les candidats qui ont acquis de l’expérience dans les deux pays ont la réputation d’être des  spécialistes. Les personnes qui peuvent présenter d'excellentes compétences linguistiques dans les deux langues et qui ont aussi des compétences interculturelles sont très demandées sur le marché de l'emploi. Celui qui veut travailler en France devrait parler un peu français ou au moins anglais pour augmenter ses chances d’obtenir un poste dans une multinationale. Le marché du travail franco-allemand est aussi vaste qu’aucun autre dans l'UE. Les entreprises allemandes emploient dans leurs filiales françaises au moins 300 000 travailleurs et les entreprises françaises en Allemagne recrutent environ 250 000 employés.[4] L’Allemagne et la France sont toujours le principal partenaire commercial de l'autre et ce fait se reflète aussi sur le marché du travail. (cf. graphique) On peut trouver non seulement des filiales en l’Île-de-France, mais aussi dans d’autres régions de la France et de ses DOM, ce qui offre beaucoup de possibilités pour trouver un travail.

 


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Source: Diagramme mis en place à partir des chiffres de CONNEXION


Grafik-2

Source: cf. INSEE

Qui se demande maintenant quelles professions sont vraiment nécessaires et demandés en particulier sur le marché du travail français peut suivre les secteurs porteurs. En outre, les groupes professionnels suivants sont aussi recherchés[5] :

  • Médecins, infirmières, aides-soignants et thérapeutes
  • Publiciste et experts des relations publiques
  • Employés de bureau
  • Représentants des ventes
  • Les travailleurs qualifiés et les cadres en marketing et en gestion des ventes
  • Professionnels de l'hôtellerie et de la restauration
  • Cuisiniers

Il y a certainement quelque chose pour tout le monde, que ce soit la profession demandée ou la région qui vous intéresse.

Taux de chômage

Evidemment, chaque travailleur ne trouve pas toute de suite un poste ou refuse les emplois existants si bien qu’il existe un déséquilibre sur le marché de travail qui peut être traduit par le taux de chômage. En raison de la crise économique actuelle, le taux de chômage a fortement augmenté dans la zone européenne (12,20%) et le taux en moyenne dans l’Union européenne s’établit à 11%.[6] La France se situe légèrement en-deçà de la moyenne européenne. La faible demande affecte la croissance des économies et a donc un impact sur le marché du travail. Dans les années 80 la France avait un taux de chômage inférieur à celui des autres pays européens comme par exemple le Royaume-Uni. Mais ces dernières années la situation s’inverse.

Grafik-3

Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres de Statista : IMF

Après une période de reprise soutenue de 2004 à 2008 (9,28% - 7,78%), le taux est à un niveau record en 2013, à 11, 18%. Il y avait donc une augmentation de près d'un pour cent par rapport à l'année précédente. La population au chômage masculine en France est légèrement inférieur (8,8%) à celui de la population féminine qui se trouvait à 9,7% en 2011.

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Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres de l’INSEE

Parmi les États membres, ce sont l’Autriche (4,9%), l'Allemagne (5,4%) et le Luxembourg (5,6%) qui affichent les taux de chômage les plus bas. Les taux les plus élevés concernent la Grèce (27,0%), l’Espagne (26,8%) et le Portugal (17,8%). Le taux de chômage a augmenté dans dix-huit États membres et a diminué dans neuf. La plus haute croissance des taux de chômages a été enregistrée en Grèce (de 21,9% à 27,0%), à Chypre (de 11,2% à 15,6%), en Espagne (de 24,4% à 26,8%) et au Portugal (de 15,4% à 17,8%). La Lettonie (de 15,5% à 12,4%), l’Estonie (de 10,6% à 8,7%) et l’Irlande (de 14,9% à 13,5%) ont connu la baisse la plus importante.[7] On peut alors voir que malgré les discours et titres alarmistes, ce n’est pas en France où la crise a aggravé le plus la situation. La dernière récession en 2008 a en effet été moins forte qu’ailleurs. Le chômage croît beaucoup plus doucement que dans les pays voisins du Sud. 

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Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres d' EUROSTAT

Ce sont surtout les jeunes travailleurs français de moins de 25 qui sont touchés par le chômage, comme dans presque tous les pays de l'UE. 22 % des jeunes français de 15-24 ans sont sans travail. La France est ainsi dans la moyenne de l'UE. En avril 2013, 5 627 millions de personnes âgées de moins de 25 ans étaient au chômage dans l'UE 27, dont 3,624 millions dans la zone euro. Le taux de chômage des jeunes était en avril 2013 dans l’UE27 à 23,5 % et dans la zone euro à 24,4 %. Les taux les plus bas en avril 2013 ont été observés en Allemagne (7,5%), en Autriche (8,0%) et aux Pays-Bas (10,6%). Les taux les plus élevés ont été enregistrées en Grèce (62,5%), en Espagne (56,4%), au Portugal (42,5%) et en Italie (40,5%).[8]

Quelques chiffres:

Salaires et revenus :

Si vous décidez finalement de travailler à l'étranger, dans ce cas en France, vous voulez certainement savoir si vous pouvez bien vivre de votre revenu ou si vous pouvez seulement survivre. Après avoir décroché le poste désiré, il faut être sûr de ce qu’on peut s’attendre à gagner. Le coût de la vie en France est un peu plus élevé qu'en Allemagne si on jette un coup d’œil sur les loyers par exemple. Un facteur important dans les dépenses dépend de la région que l’on a choisi, car dans les grandes villes (ex. : Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, etc.) on paye beaucoup plus pour, par exemple, le logement qu’en province. Selon Eurostat, la France se situe avec des salaires annuels bruts moyens de € 34 329, en comparaison européenne, dans la bonne moyenne. Toutefois, la durée légale de travail par semaine est à seulement 35 heures. Dans le tableau ci-dessous vous pouvez voir ce que les Français ont gagné en moyenne en 2010, selon la catégorie professionnelle et le sexe.

Salaires mensuels moyens nets de tous prélèvements selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle en 2010


 

Montants mensuels nets en euros courants

Hommes

Femmes

Ensemble

F/H en %

Cadres1

4277

3312

3963

-22,6

Professions intermédiaires

2267

1982

2144

-12,6

Employés

1595

1472

1508

-7,7

Ouvriers

1612

1343

1569

-16,6

Ensemble

2264

1819

2082

-19,7

1 Y compris les chefs d'entreprise salariés.

Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises publiques.

Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres de l’INSEE


Voici d'autres exemples qui ne représentent que des valeurs approximatives: un ouvrier non qualifié peut espérer obtenir un salaire de 1 300-1 800 € par mois, les programmeurs peuvent gagner de 2 300 € jusqu'à 4 200 €, les ingénieurs dans la recherche reçoivent 3 500-6 000 € par mois et les médecins employés peuvent gagner 3 200€ ou plus.[9]

Le revenu dépend toujours de la formation, de l'expérience, de l'industrie et de la taille de l'entreprise. En outre, les régions dans lesquelles se trouvent les entreprises, sont des critères importants qui doivent être observées. Des services supplémentaires tels que les primes et commissions jouent également un rôle important, en particulier pour les cadres en France.

SMIC :

Contrairement à l'Allemagne, la France dispose, d’un salaire minimum général garanti (SMIC - salaire minimum interprofessionnel de croissance), qui est réajusté régulièrement par le gouvernement en fonction de l'évolution générale des salaires. Le salaire minimum interprofessionnel de croissance est le salaire horaire minimum légal que chaque salarié de plus de 18 ans doit recevoir en France (et dans les DOM). Le SMIC a été introduit par une loi en 1970 (a remplacé le SMIG - salaire national minimum interprofessionnel garanti du 11 février 1950). Il est fixé chaque année par Décret et à partir de 2010, le SMIC est revalorisé chaque 1er janvier de chaque année. Le SMIC actuel est de 9,43€ bruts par heure et de 1 430,22 € bruts par mois (1. Janvier 2013).[10] [Un abattement spécifique est prévu pour les jeunes de moins de 26 ans titulaires d'un contrat de professionnalisation et les jeunes titulaires d'un contrat d'apprentissage.]

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Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres du site officiel de l’administration française

PIB :

Le PIB représente la valeur totale de tous les biens (biens et services) qui ont été produits dans l'année dans une économie. Le PIB est alors une mesure de la performance économique d'un pays sur une période donnée. C’est un agrégat calculé par la Comptabilité Nationale de chaque pays depuis les années 1950 et son évolution annuelle en volume (donc hors inflation) définit la croissance. La croissance du PIB est donc considérée comme l'indicateur de la performance et de la santé économique d'un pays. Le ratio PIB par habitant mesure le niveau de vie. En France la croissance a été plus faible que celle d’autres pays comme par exemple les États-Unis. Au 1er trimestre 2013, le PIB de la France a chuté de 0,2%  et c’est la troisième baisse au cours des quatre derniers trimestres, on peut donc parler d’une faible récession. Une raison pour cette évolution est les dépenses de consommation des ménages qui sont quasi stables depuis début 2013 (– 0,1 %, puis 0,0 %). « Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) baisse légèrement : elle contribue à l’évolution du PIB pour – 0,1 point au premier trimestre 2013 (puis – 0,1 point fin 2012). Les importations sont quasi stables (+0,1 %, puis – 1,3 %), tandis que les exportations continuent de baisser (–0,5 % puis – 0,7 %). En conséquence, le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB (– 0,2 point, puis +0,2 point). Enfin, le comportement de stockage des entreprises contribue faiblement à l’évolution de l’activité : +0,1 point, après – 0,3 point fin 2012. »[11] Cela donne l’impression que la France est en complète la récession et qu’elle est en faillite, mais en comparaison avec les autres pays européens on peut voir que ce n’est pas le cas et que les variations sont moins fortes. Il est certainement temps de mettre en place des réformes économiques qui pourraient remédier à des abus mais malgré tout l’influence de l’économie française reste forte. Voici l’évolution du produit intérieur brut en France de 2012 à 2013 et l’évolution du PIB sur un an de quelques pays de la zone euro.


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Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres de de l’INSEE


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1 Pourcentage de variation par rapport au trimestre précédent

Source : Diagramme mis en place à partir des chiffres de l’EUROSTAT


Bilan :

Après toutes ces statistiques et ces chiffres on pourrait penser que la France s'enfonce dans une spirale de récession, de chômage,  de dette,  en résumé dans une crise économique. Mais ce n'est que le point de vue pessimiste des gens qui pensent parfois de façon mélodramatique. L'économie française a beaucoup d’atouts: en termes de population, la France est le second pays dans l’UE et a enregistré une population de 63,4 millions d’habitants en 2012. La France atteint l'espérance de vie la plus élevée en Europe avec 81,4 ans. En outre, le taux de fécondité de deux enfants par femme (contre 1,4 en Allemagne) est relativement élevé (rang 2) et en comparaison avec ses voisins européens, la France démontre une structure relativement jeune de la population. De même, plus d'enfants, c’est plus de futurs travailleurs et de contribuables pour augmenter la richesse du pays et financer les retraites. Bien qu’il ne faille pas escamoter le faible taux de croissance dans le cadre d’euro crise (seulement 0,2% en 2012), la France reste la cinquième plus grande économie au monde et occupe la deuxième place dans l'UE. La France est donc l'un des employeurs les plus intéressants et les plus grands dans le domaine de l'UE. Le produit intérieur brut par habitant est d’environ 40 700 USD. Le taux de chômage en France a augmenté dans les années après 2008, mais des professionnels bien formés qui possèdent aussi des compétences interculturelles sont toujours très demandés et peuvent envisager un avenir sûr en France. La France est le sixième plus grand exportateur et le cinquième plus grand importateur, si bien qu’il y a là, il y a aussi des perspectives positives pour l'avenir. Le partenaire commercial le plus important est l’Allemagne. La dette publique ne doit pas être ignorée, puisque la France a environ 1,8 trillions € de dettes – ainsi la France appartient au groupe des pays qui présentent le taux de dettes le plus élevé (environ 90% du PIB). Toutefois, le ratio du déficit s’est réduit ses dernières années (et que vous l'admettiez enfin ou pas,) la France évolue et a introduit certaines réformes pour améliorer la situation.


[1] cf. http://www.welt.de/finanzen/geldanlage/article13920099/Rangliste-der-Wirtschaftsnationen-sortiert-sich-neu.html (31.05.2013).

[2] cf. Écoute 5/2013, p. 22-23 „La France pas si nulle!“

[3] cf. http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/dossiers/secteurs-porteurs/avis-d-experts-les-tendances-phares-pour-les-createurs-10019464.php (01.06.2013) et http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/01/07/09005-20130107ARTFIG00298-emploi-les-secteurs-qui-resisteront-en-2013.php (01.06.2013).

[4] cf. CORNELIUS WÜLLENKÄMPER : Vereinte Potenziale, Connexion, http://www.connexion-emploi.com/de/a/frankreich-und-deutschland-vereinte-potenziale (19.05.2013).

[5] cf. http://www.ba-auslandsvermittlung.de/lang_de/nn_6882/DE/LaenderEU/Frankreich/Arbeiten/arbeiten-knoten.html__nnn=true#doc6886bodyText1 (19.05.2013).

[6] cf. Eurostat: http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-31052013-BP/DE/3-31052013-BP-DE.PDF (01.06.2013).

[7] cf. ibd.

[8] cf. ibd.

[9] cf. http://www.ba-auslandsvermittlung.de/lang_de/nn_6882/DE/LaenderEU/Frankreich/Arbeiten/arbeiten-knoten.html__nnn=true#doc6886bodyText1 (19.05.2013).

[10] cf. http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F2300.xhtml (01.06.2013).

[11] http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=26 (01.06.2013).