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La culture de grève

Ici vous trouverez quelques informations sur la culture de grève en France. En touchant des domaines divers comme le contexte historique, la législation ainsi que le rôle des syndicats, le texte vous offre une comparaison avec la situation en Allemagne et explique pourquoi la France utilise si régulièrement son droit de grève au lieu de préférer des négociations paisibles.

 

La culture de grève

(Image : La grève contre la réforme des retraites à Besançon en 2010.)

 

Selon l'un des stéréotypes les plus répandus, les Français adorent vraiment faire grève. Comme ils semblent passer la majorité de leur temps dans la rue pour manifester contre tout ce qui les dérange, on pourrait rapidement penser que la France ne se compose que de râleurs jamais contents. Surtout nous, les Allemands, pensons que nos voisins français sont presque toujours en grève: Les trains sont bloqués, les aéroports sont fermés et les stations-service n'ont plus d'essence. La 'culture de grève' est sans doute l'un des stéréotypes les moins flatteurs sur la France.

 

Le mouvement social contre la réforme des retraites en 2010

Même si les stéréotypes sont toujours des exagérations qui sont à traiter avec précaution parce qu'ils dénaturent la réalité, le cliché du Français, le 'gréviste notoire', au moins, ne semble pas être complètement injustifié. Cette supposition se fonde sur mes expériences personnelles que j'ai faites pendant mon semestre Erasmus à l'université de Besançon en 2010. Cette année a été surtout marquée par un sujet: le mouvement social contre la réforme des retraites[1]. Les grèves contre cette nouvelle loi ont commencé juste au bon moment: à la rentrée. Comme l'entreprise de transport locale avait cessé son travail, la ville entière a sombré dans le chaos. Prendre un taxi ou sa propre voiture pour parvenir au centre-ville? Une très mauvaise idée! Après avoir été prise dans un bouchon pendant une heure, j'ai dû constater que toutes les places de stationnement étaient, bien sûr, déjà toutes occupées. Bilan: il m'a fallu environ une heure et demie pour arriver à l'université et j’ai dû me livrer à une vraie guerre pour enfin avoir une place de parking.

Mais cet incident désagréable était malheureusement seulement le début d'une kyrielle de grèves. En plus de plusieurs semaines où l'entreprise de transport local de Besançon a seulement assuré un service limité à 25-80%, il y a eu deux jours sans aucun service. En octobre, c'étaient surtout la SNCF et les stations-services qui ont été en grève. Quand ma mère a voulu me rendre visite en France par exemple, j'ai dû aller la chercher à la gare de Colmar parce que le train jusqu’à Besançon était supprimé. Beaucoup de mes amis Erasmus ont vraiment paniqué parce qu'ils avaient prévu d'aller à la maison pour les vacances de la Toussaint. Heureusement, la situation avec la SNCF s'était déjà améliorée jusque-là, mais quelques-uns d'entre eux ont vraiment dû rester à Besançon. D'autres ont pris leur propre voiture ou ils se sont cherché un covoiturage. Pourtant, à cause de la grève dans le secteur pétrolier, la voiture également n'était pas la solution parfaite pour retourner à la maison. De plus, aussi le personnel des stations de péage s’est mis en grève pendant cette période. Finalement, la situation n'était pas si grave. La pénurie de carburant n'a pas touché la région de Besançon et les stations de péage proposaient un service électronique.

Pendant mon séjour à Besançon, aussi le secteur éducatif s’est joint à la grève contre la réforme des retraites. Mais tandis que les écoles ont été fermées plusieurs jours pour faire des manifestations, l'université a été bloquée pour seulement un jour en novembre:

« Les étudiants de l'Université de Franche-Comté bloquent la Faculté de lettres de Besançon depuis mercredi matin pour exiger le retrait de la réforme des retraites. Les entrées du bâtiment sont obstruées avec des chaises et des tables et une banderole "Penser le changement et non pas changer le pansement" a été accrochée sur les locaux de la faculté. »[2]

Donc, pendant mon séjour de seulement cinq mois, j'ai dû subir un bon nombre de grèves. Avec mes expériences à Besançon et après avoir vécu en Allemagne pour plus de 24 ans, je peux maintenant confirmer sans doute que les Français font vraiment souvent la grève. La citation suivante montre dans ce contexte qu’il ne s’agit pas du tout d’une impression complètement subjective. De plus elle fait preuve du fait que l’année 2010 n’était pas une exception dans l’histoire de la grève en France:

« Selon Eurostat […], l’Hexagone occupe pour la période 2000-2007 la deuxième place en Europe, derrière l’Espagne, des pays les plus touchés par les grèves. La France comptait une moyenne de 110 jours de grève par an pour 1000 travailleurs – soit 23 fois plus qu’en Allemagne. »[3] Il est malgré tout intéressant que la première place est occupée par l’Espagne et pourtant on n’associe pas l’Espagne à la grève.

En parlant des différences entre la France et l’Allemagne, le journal « Legal Tribune » constate également que les Allemands semblent être beaucoup plus timides en ce qui concerne la révolte ouverte: « Und Deutschland? Erinnern wir uns: Die Verabschiedung der Rente mit 67 hat zwar so manchen Bürger aufgebracht. Die Gewerkschaften haben jedoch nicht zum Streik aufgerufen »[4]. Mais pourquoi la France utilise-t-elle si régulièrement son droit de grève au lieu de préférer des négociations paisibles entre les salariés et les employeurs - un moyen beaucoup moins extrême pour faire entendre son mécontentement? Cette question va être traitée dans les paragraphes suivants et touche des domaines divers: Le contexte historique de la France et par conséquent la mentalité des Français, la législation ainsi que le rôle des syndicats.


La culture de grève dans le contexte de la Révolution française

Avant tout, la culture de grève en France trouve sa source dans l’histoire de ce pays: La Révolution française de 1789-1799 : « On est un peu plus rebelles que d’autres. Ce n’est pas pour rien que c’est en France qu’il y a eu la Révolution »[5]. Cet événement capital qui a été inspiré par la Révolution américaine de 1776[6] a entraîné la chute de l'Ancien Régime et posait ainsi la première pierre pour la France et l’Europe moderne. Les Français n’ont pas seulement mis fin aux privilèges de la noblesse, à la royauté et à la société d’ordres, mais ils se sont aussi battus pour les droits de l’homme et l'égalité des citoyens devant la loi. Avec la prise de la Bastille, les révoltes armées, l’exécution de Louis XVI et le massacre des milliers de contre-révolutionnaires, la Révolution française était extrême, puissante et surtout violente.

Bien sûr, l’Allemagne a vécu aussi des révolutions et des révoltes dans son histoire. Des exemples sont la révolte des tisseurs contre les mauvaises conditions de vie, qui s’est déroulée dans la deuxième moitié du 17ème siècle ou la Révolution de Mars de 1848-1849. Donc, cela serait injuste de contester aux Allemands tout esprit révolutionnaire et combatif ! Mais, contrairement à la Révolution française, les révolutions et les révoltes allemandes ont été en général beaucoup moins fortes. Un exemple est  La fête de Hambach, une manifestation de masse pour la liberté et la souveraineté de la nation qui a eu lieu en 1832: « Wieder hatte es in Deutschland nicht zu einer richtigen Revolution gereicht. Das Volk hatte auch diesmal den großen Aufstand gegen die Mächtigen nicht gewagt »[7]. Une révolution beaucoup plus violente était la Révolution de Mars contre la misère sociale ainsi que la restauration de la situation politique avant la Révolution française avec une noblesse privilégiée et une presse fortement censurée. Cette révolution a fait des centaines de victimes et s’est terminée par plusieurs guerres violentes entre les soldats prussiens et la troupe des révolutionnaires. Même si cette révolution est probablement l’une des plus extrêmes et violentes dans l’histoire de l’Allemagne, elle restait comparativement paisible : « Wieder einmal hatten die Deutschen versucht, Freiheit und Einheit mit Reden […] zu erreichen und waren damit gescheitert »[8]. En plus, c’était souvent la France qui a incité la nation voisine à se battre pour son changement politique: « Aber wieder [im Jahre 1848] bedurfte es eines Anstoßes von außen. Und wie schon 1830 kam dieser Anstoß aus Paris »[9].

Ce petit résumé de l’histoire des révolutions montre que les Français sont plus prêts que les Allemands à prendre des mesures excessives pour atteindre leurs buts et pour défendre leurs intérêts. Cependant, la manière de protester s’est modifiée bien sûr. Au lieu de se massacrer, les grévistes sont beaucoup plus paisibles qu’en 1789 et se limitent normalement à bloquer des usines ou à manifester dans la rue. Mais il y a aussi des cas un peux plus extrêmes comme la grève chez Renault Douai en janvier cette année (2013). En manifestant contre l’accord de compétitivité qui prévoit entre autres « 7 500 suppressions nettes d'emploi d'ici fin 2016 »[10], les « membres du syndicat Sud ont brûlé des pneus devant l'entrée du site, dégageant une épaisse fumée noire »[11].

Source générale : Mai, Manfred (1999), Deutsche Geschichte, Beltz & Gelberg : Basel.


La législation

Même si la culture de grève en France peut être considérée comme une conséquence de la révolution, c’est surtout le droit de grève qui favorise le nombre et l’intensité des manifestations en France. Tout d’abord il faut savoir que c’est très simple pour un employé de faire grève! Le droit de grève est même reconnu par la Constitution. Le préambule de la Constitution de 1946 énonce ce qui suit:

« 6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ».[12]

Bien que la Constitution de 1946 ait été remplacée par la Constitution de la Cinquième République de 1958, son préambule et donc le droit de grève qui y est inscrit sont encore valables[13]. Etant ancré dans la Constitution, le droit de grève est un droit individuel : « Chaque individu peut donc faire grève, même s’il n’est pas syndiqué »[14]. Les seules conditions sont entre autres:

  • La grève et un arrêt de travail clair et net : La grève perlée (=Dienst nach Vorschrift : travailler mal et au ralenti) est illégale[15].
  • Il faut « protester pour des raisons professionnelles »[16]. Une grève avec des motifs purement politiques est, comme en Allemagne, interdite[17].
  • Même si c’est un droit individuel, un gréviste a besoin d’un mouvement collectif auquel il peut participer. Par conséquent, il peut décider seul de se mettre en grève, mais il doit se joindre
      1. soit à une grève nationale qui est déjà en cours
      2. soit à un groupe avec au moins deux salariés au total qui s’associent pour lancer une nouvelle grève dans leur entreprise.[18]

            Donc, le gréviste ne doit pas adhérer à une assemblée de salariés/un syndicat pour manifester!

       

      En Allemagne, le droit de grève est également reconnu par la loi. Dans l’article 9, § 3 du Grundgesetz on peut trouver l’information suivante:

      « Das Recht, zur Wahrung und Förderung der Arbeits- und Wirtschaftsbedingungen [z. B. Lohn oder Arbeitszeiten] Vereinigungen zu bilden, ist für jedermann [...] gewährleistet. [...] Maßnahmen [...] dürfen sich nicht gegen Arbeitskämpfe richten, die zur Wahrung und Förderung der Arbeits- und Wirtschaftsbedingungen von Vereinigungen [...] geführt werden. »[19]

      Selon cette règle, les salariés allemands ont le droit de créer des syndicats et sont autorisés à utiliser la grève pour protéger leurs intérêts professionnels. Dans ce contexte, la législation allemande se ne distingue pas le la Constitution française.

      Les différences entre les deux pays deviennent toutefois visibles lorsqu’on observe les conditions les plus importantes d’une grève légale en Allemagne. Selon Gabler[20], ces conditions sont les suivantes:

      • La grève et « un droit collectif : seul un syndicat peut appeler à la grève »[21]. La grève sauvage (= wilder Streik) qui n’est pas organisée par un syndicat, est par contre illégale.
      •  La grève est la dernière solution: un syndicat est seulement autorisé à organiser une grève après avoir essayé de négocier avec l’employeur pour trouver un accord entre les deux parties.
      • Le but d’une grève doit concerner et se limiter à un ou plusieurs règlements de la convention collective de travail [CCT = Tarifvertrag], un texte qui définit entre autres la rémunération des salariés, les heures de travail ou le congé.
      • Il est illégal de se mettre en grève pendant la trêve sociale [=Friedenspflicht]. La trêve sociale est une période qui se limite à la durée d’une CCT. Donc, les salariés ne peuvent pas faire grève avant l’expiration de la convention collective actuelle de leur entreprise.
      • En France, également les fonctionnaires comme des enseignants ont le droit de faire grève. En Allemagne, par contre, c’est interdit: «Danach steht Beamten mit Blick auf deren Treuepflicht gegenüber ihrem Dienstherrn kein Streikrecht zu. Und zwar unabhängig davon, welche konkrete Funktion der einzelne Beamte ausübt »[22].

      Cette comparaison montre très clairement que c’est en fait plus facile pour un Français que pour un Allemand de faire grève. Pour résumer : les Français n’ont pas besoin d’un syndicat et ne doivent pas respecter de trêve sociale. De plus, ils ont le droit de protester contre tout ce qui a affaire à leur vie professionnelle – Donc, ils ne doivent pas se limiter aux règlements qui sont explicitement mentionnés dans leur CCT. De plus, chaque personne, aussi les fonctionnaires, a le droit de faire grève.

       

      Le rôle des syndicats

      Comme déjà mentionné dans le paragraphe précédent, les Français n’ont pas besoin d’adhérer à un syndicat pour avoir le droit de faire grève. Cette règle a pour conséquence que la France est le pays présentant le plus faible nombre de syndicalistes en Europe de l’Ouest ! En Allemagne, une personne sur cinq appartient à un syndicat. En France seulement une personne sur dix est membre d’une telle organisation.[23] Au lieu de s’associer et de se battre ensemble pour leurs intérêts, les salariés français préfèrent donc rester indépendants. Le problème est que seul un syndicat puissant peut vraiment changer les choses ! Mais ainsi chaque petit groupe ou syndicat mène sa propre grève qui reste pour cette raison souvent inefficace. Le résultat : encore plus de grèves ! Un véritable cercle vicieux! Maintenant, la citation suivante n’est plus étonnante : « C’est le paradoxe français : la France, qui compte le moins de salariés syndiqués est aussi le pays d’Europe qui a le plus grand nombre de jours de grève : 1,8 million en 2001, année de la grève générale contre la réforme de la Sécu d’Alain Juppé. »[24]

      Tout de même, le manque de syndicalistes n’est pas le seul problème. La structure des syndicats eux-mêmes est aussi responsable du grand nombre des grèves en France : En Allemagne, les syndicats « représentent des secteurs entiers de l’économie comme le puissant IG Metall, par exemple, qui négocie ainsi pour tous les employés de l’industrie automobile, qu’ils soient cadres ou ouvriers »[25]. Les syndicats en France sont par contre plus petits et n’encadrent qu’une catégorie du personnel : il existe par exemple la Confédération générale des cadres (CGC) qui défend les intérêts des cadres ou le Mouvement des entreprises de France (Medef) qui est un syndicat patronaux. Force ouvrière (FO) est par contre une confédération syndicale d’ouvriers. D’autres confédérations syndicales qui sont à connaître sont la Confédération générale du travail (CGT) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT). Pour être puissant malgré le faible nombre de syndicalistes, il faut, toutefois, s’organiser et former des associations plus grandes !

       

      Types de grèves :

      Grève surprise (überraschender Streik): les salariés débrayent sans prévenir leur employeur.

      Grève sauvage (wilder Streik): les travailleurs se mettent en grève sans l’accord d’un syndicat.

      Grève de solidarité (Solidaritätsstreik): une grève pour soutenir d’autres salariées de la même entreprise ou d’autres entreprises.

      Grève sur le tas (Sitzstreik): les grévistes s’installent dans les locaux de l’entreprise (bureaux, ateliers, etc.) pour les occuper.

      Grève perlée (≈ Dienst nach Vorschrift/Bummelstreik): les salariés travaillent mal et/ou au ralenti.

      Grève générale (Generalstreik): une grève qui est suivie par la grande majorité des salariés d'un pays. En plus, les employés ont les mêmes revendications principales.

      Grève politique (politischer Streik): les grévistes ont des revendications politiques  (≠professionnelles) et veulent faire pression sur les autorités du pays.

      Grève de la faim (Hungerstreik): les grévistes refusent de se nourrir pour attirer l’attention des autorités et du public sur un problème particulier.

       Source générale : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Greves_formes.htm (17.07.2013).



      [1] Voir « http://www.francegreve.com/index.cgi?cal_id=0&cal_start_month=1&cal_start_year=2011 »

      pour avoir plus d’informations.

      [2] http://www.lalsace.fr/actualite/2010/11/11/education-la-faculte-de-lettres-de-besancon-bloquee-par-les-etudiants (04.06.2013).

      [3] Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 24.

      [4] http://www.lto.de/recht/hintergruende/h/streiks-in-frankreich-und-deutschland-vorrevolution-gegen-volkswirtschaft/ (29.06.2013).

      [5] Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 27.

      [6] Pendant cette révolution, les 13 colonies britanniques d’Amérique du Nord et la Grande-Bretagne se sont livré une guerre. Résultat : la séparation des colonies de la métropole et la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Avec sa formulation sur les droits de l’homme, cette déclaration comportait déjà des idées assez éclairées.

      [7] Mai, Manfred (1999), Deutsche Geschichte, Beltz & Gelberg : Basel, p. 80.

      [8] Mai, Manfred (1999), Deutsche Geschichte, Beltz & Gelberg : Basel, p. 88.

      [9] Mai, Manfred (1999), Deutsche Geschichte, Beltz & Gelberg : Basel, p. 84.

      [10] http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/13/renault-l-accord-de-competitivite-signe-mercredi-par-trois-syndicats_1847007_3234.html (03.07.2013).

      [11] http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2013/01/29/renault-douai-pres-de-1000-grevistes-et-aucune-production-de-voiture-pour-protester-contre-l-accord-de-competitivite-en-negociation-190509.html (03.07.2013).

      [12] http://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Preambule-de-la-Constitution-du-27-octobre-1946 (16.07.2013).

      [13] cf. préambule: http://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Constitution-du-4-octobre-1958#ancre2178_0_1 (16.07.2013).

      [14] Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 25.

      [15] cf. http://www.juritravail.com/Actualite/droit-de-greve/Id/8793 (19.07.2013).

      [16]Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 25.

      [17] cf. http://wirtschaftslexikon.gabler.de/Definition/streik.html (16.07.2013).

      [18] cf. Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 25.

      [19] http://dejure.org/gesetze/GG/9.html (16.07.2013).

      [20] cf. http://wirtschaftslexikon.gabler.de/Definition/streik.html (16.07.2013).

      [21] Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 25.

      [22] http://www.sueddeutsche.de/karriere/regelungen-zum-arbeitskampf-wer-wann-streiken-darf-1.1601452-2 (17.07.2013).

      [23] cf. http://www.bpb.de/internationales/europa/frankreich/153265/streiken (20.07.2013).

      [24] http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/10/15/france-la-culture-de-la-greve_1426316_3232.html (17.07.2013).

      [25] Hartmann, Isabelle (2013): « Les Français font-ils trop souvent grève ? » – Dans: Écoute, n°3, p. 25/26.